La nouvelle vient de faire le tour du monde : Dès son arrivée au pouvoir, le Président Américain Donald Trump a signé un décret destiné à retirer la participation financière des États-Unis à l’OMS, ainsi que son autorité sanitaire en situation de crise sur son territoire.
Parmi la centaine d’autres décisions qu’il s’est empressé de signer devant la presse accréditée à la Maison Blanche, se vantant d’être le premier et probablement le dernier Président américain à en dévoiler les coulisses, on trouve notamment la sortie des accords de Paris concernant l’objectif environnemental de 2050. Mais aussi la fin des politiques de “wokisme”, largement entretenues par son pays, en déclarant qu’il n’existe officiellement plus d’autre genre qu’homme et femme.
Prédisant par la même occasion qu’il allait faire des États-Unis le nouveau producteur numéro un mondial de pétrole et de gaz, en recourant au forage de toute trace de gisement de schiste tant dans les terres qu’au large des côtes américaines, ce que les accords de Paris lui interdisaient pour des raisons environnementales.
Il a d’ailleurs ponctué cette décision par un énergique « Drill, drill, drill », soit « Forez, forez, forez ».
Il en a aussi profité pour annoncer qu’il s’apprêtait, à l’aide de l’armée et de l’instauration d’un État d’Urgence nationale, à déporter des millions de migrants latino-américains aux frontières du Mexique, malgré la nationalité américaine acquise par bon nombre d’entre eux. Sachant qu’une mort certaine attend ceux retournant dans un pays qu’ils ont fui pour y réchapper.
Et, comme prévu, Trump s’apprête à entamer une négociation musclée avec Vladimir Poutine dans le but d’arrêter la guerre en Ukraine en échange de « sanctions » à l’avantage des États-Unis.
La distanciation des États-Unis face à l’OMS est-elle une bonne nouvelle pour les Européens ?
Tout comme au sujet de la guerre en Ukraine, la distanciation des pays européens face à l’OMS n’est pas garantie par le retrait des États-Unis.
Mettant largement à mal le traité sur les pandémies qu’elle tente de faire ratifier depuis plusieurs années, l’OMS n’en reste pas moins une organisation extrêmement riche et puissante.
Bill Gates ainsi que d’autres investisseurs privés peuvent en garantir tant la survie qu’une partie des desseins.
Au lieu de suivre les prémices de la décision de Donald Trump, la Commission Européenne a préféré signer un texte équivalent au traité sur les pandémies concernant l’engagement de l’Union en cas de nouvelle échappée obscure d’une souche virale transgénique.
Idem pour la guerre en Ukraine, le président français semblant aller dans le sens de la réorganisation militaire en invitant le Ministère des Armées à instaurer de nouvelles campagnes de propagande auprès des jeunes Français pour garantir un minimum de deux cent cinquante mille soldats opérationnels d’ici 2030.
Un geste invitant les États membres à faire de même pour soutenir un effort de guerre européen et « sauver » l’Ukraine des griffes de la Russie.
Si ce n’est que Poutine assure que dans ce cas il ne s’en prendra plus uniquement aux soldats ukrainiens, mais aux pays clés soutenant l’OTAN.
Tandis que, pour Donald Trump, il est surtout ici question de négociations.
Soulignant volontiers que les Chinois ne cotisent qu’à hauteur de trente-neuf millions de dollars, pendant que l’administration Biden cotisait à hauteur de cinq cent millions de dollars.
Une des questions pouvant se poser étant : Que se passerait-il s’il s’approprie le Canal du Panama et obtient les avantages qu’il demande auprès de l’OMS, la Chine et la Russie ?
Par exemple, un des autres décrets sur lequel il s’est largement étendu, ayant couvert la majeure partie des questions des journalistes, étant son choix de réintégrer TikTok dans l’économie américaine en échange d’un service contrôlé par son gouvernement lui garantissant 50% des recettes de l’application.
Insistant sur le fait que cette opération à elle seule allait rapporter des milliards de dollars à court terme.
Une guerre commerciale annoncée entre les États-Unis, l’Europe et le reste du monde
Déjà prêt à taxer les importations chinoises à 70% et à monter les taxes à 20% sur les imports en provenance du reste du monde, Trump pense que l’Union Européenne ne consomme pas suffisamment américain et que les Américains consomment trop européen.
Juste après la signature du retrait de l’OMS, lorsqu’une journaliste lui demande ce qui va changer concrètement pour les Américains, au lieu de poursuivre au sujet de l’Organisation Mondiale de la Santé, il s’en prend immédiatement à l’économie européenne.
Prédisant une guerre économique ouverte avec ses anciens partenaires, notamment concernant l’industrie automobile, les produits de la ferme et le secteur du luxe. Les qualifiant de gros « durs refusant nos produits ».
Précisant que, pour ces raisons, il estime le déficit entre l’Amérique et l’Europe à trois cent milliards de dollars en faveur des Européens.
Déclarant sans détour : « The one thing they should do quickly to catch up, is to buy our oil and gas, and they should do that », soit « La chose qu’ils devraient faire très vite pour rattraper leur retard est d’acheter notre pétrole et notre gaz, et ils devraient faire ça ».
Comme prévu, si son mandat s’apprête à profiter au monde libre, aux pauvres gens, incluant à peu près toutes les classes sociales comprises entre les anarchistes et les fascistes, ce sera uniquement dans la mesure où l’oligarchie gouvernementale, incluant les patrons de l’OMS, de l’ONU, et des pays européens, ne décident pas de lui profiter davantage.
Qu’en sera-t-il de l’avenir des contrôles sanitaires de pays comme la France, la Belgique, la Suisse ou le Canada ? Ce ne sera visiblement pas son problème.
Bien à vous,
Jean-Baptiste Loin
Partagez ce post